Diocèse de Matadi

Présentation de Caritas-Développement

PRESENTATION DE CARITAS-DEVELOPPEMENT MATADI

  1. I.                   Introduction

Caritas-Développement Matadi est l’instrument de la pastorale sociale du Diocèse de Matadi dont la création remonte vers 1970. Elle est appelée à concrétiser, à travers ses interventions sur le terrain, les orientations et les directives de l’Evêque, en rapport avec la promotion et le développement socio-économique intégral de l’homme et de la femme créés à l’image de Dieu, dans les domaines spécifiques de la promotion de la solidarité et du partage, de la santé et du développement.

  1. II.                 Brève notice historique

Le Bureau Diocésain pour le Développement, BDD en sigle, a vu le jour en 1970, à l’initiative de Son Excellence Monseigneur NZITA, ancien Evêque de Matadi. Il a été créé à la demande de la Commission Episcopale pour le Développement pour s’occuper des projets de développement dans le diocèse de Matadi.

Au début, le BDD avait pour tâche essentielle de donner des avis sur des projets qui devraient être examinés au Bureau national pour le Développement et de solliciter la recommandation de l’Evêque.

A partir de 1979, l’autorité diocésaine a voulu en faire autre chose : on a commencé à aider les promoteurs en ce qui concerne la rédaction et le suivi des projets.

En octobre 1984, par souci d’efficacité, le Diocèse a ouvert un Secrétariat permanent du BDD qui, en plus des tâches susmentionnées devrait s’occuper de l’organisation administrative du bureau, l’animation et la formation des communautés de base, la structuration des comités paroissiaux de développement.

Les activités de terrain ont fait découvrir beaucoup de difficultés que les gens pouvaient résoudre eux-mêmes s’ils étaient mieux informés et mieux formés sur les problèmes de développement.

Pour aider à identifier les différents problèmes qui se posent dans les communautés de base, le BDD a animé, du 03 au 16 janvier 1996, avec l’accompagnement technique de l’INADES-FORMATION-ZAIRE, une session d’identification des besoins en formation.

Au cours de cette session, les participants des différentes paroisses ont recommandé le renforcement du BDD par l’ouverture de deux bureaux relais à Luozi et à Mbanza-Ngungu pour couvrir de manière efficace, tout le diocèse.

Pendant longtemps, des trois bureaux techniques recommandés par la Commission Episcopale pour le Développement, seul le BDD a existé de manière opérationnelle étant donné les moyens disponibles. A cause de cela, en plus de ses attributions spécifiques, le BDD s’est également de certaines tâches dévolues à la Caritas diocésaine et au Bureau Diocésain des Oeuvres Médicales.

Suite aux réformes intervenues au niveau national où la Commission Episcopale pour le Développement est devenue Commission Episcopale Caritas-Développement, étant donné que les activités du BDD/Matadi s’étendaient également à d’autres cibles (sanitaires et personnes vulnérables), le BDD est devenu, en 2001, Bureau Diocésain de Caritas-Développement, en sigle BDCD.

Depuis 2004 et, 2007 le Diocèse de Matadi s’est doté des Bureaux Diocésains des Œuvres Médicales (BDOM) et de Caritas formellement établi et qui s’occupe de la promotion de la santé et de l’assistance aux personnes vulnérables.

Depuis sa création jusqu’en 2006, le BDCD a fonctionné sans textes de base. A la demande des bénéficiaires et des partenaires, il a été élaboré en Novembre 2006 les textes de base grâce à l’appui financier du Trocaire Irlande, au concours de Caritas Développement Congo et à l’accompagnement technique de l’AGESFO. Ces textes de base, dont les présents statuts signés par Son Excellence Monseigneur l’Evêque du diocèse de Matadi et qui vont désormais régir la Caritas Développement du diocèse de Matadi, en sigle « CD ».

  1. III.              Siège social

Le siège de la Caritas-Développement Matadi est établi au siège social du Diocèse de Matadi, sur Rue de la Mission, n°1, Quartier Ville Basse, Commune de Matadi, dans la ville de Matadi. Il peut être transféré partout ailleurs au Diocèse pour son opérationnalité sur décision de l’Evêque.

  1. IV.              Rayon d’action

Le rayon d’action de la Caritas-Développement Matadi couvre tout le territoire sur lequel s’étend le Diocèse de Matadi.

Elle peut, dans le cadre de la Solidarité Universelle, avec l’aval de l’Episcopat Congolais et selon les Directives et Principes de la Caritas Congo ASBL, répondre au besoin d’intervention exprimé par la Caritas d’un autre diocèse.

  1. V.         Vision de Caritas-Développement Matadi
  • La Caritas-Développement Matadi œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines et rurales afin qu’elles aient un meilleur accès à une nourriture saine et équilibrée, à l’eau potable, aux soins médicaux de qualité, à l’éducation, à un habitat décent ;
  • Elle souhaite que la sauvegarde de l’environnement soit assurée grâce à la contribution de tous et que les communautés se prennent en charge à partir des valeurs de solidarité, de paix, de travail et de justice.
  1. VI.       Mission de la Caritas-Développement Matadi

La mission de Caritas-Développement Matadi consiste à :

  •  Renforcer les organisations et les communautés de base
  • Assurer la prise en charge dans le cas des urgences (calamités naturelles et situation des refoulés)
  • Accompagner les Caritas paroissiales dans l’initiation des actions de développement communautaires
  • Promouvoir la mobilisation de la solidarité communautaire pour faire face aux défis du développement
  • Promouvoir le partenariat avec les Eglises et les organisations nationales et internationales
  •  Identifier et promouvoir les initiatives de développement des autres acteurs de l’Eglise.
  1. VII.    Valeurs de la Caritas Développement Matadi

Caritas-Développement Matadi s’inspire des valeurs évangéliques et des principes directeurs de l’enseignement social de l’Eglise qui sont :

1. Le travail de qualité

2. Le sens de service

3. La transparence dans la gestion

4. L’équité

5. Le travail en équipe

6. Le respect des engagements

7. Le respect de la dignité de la personne humaine

8. La redevabilité

  1. VIII.  Organes de la de la Caritas Développement Matadi

Sur le plan organisationnel, Caritas-Développement Matadi comprend les organes ci-dessous : L’Evêque, la Commission de Contrôle, le Conseil de gestion tenant lieu de Conseil d’administration, la Coordination, les Bureaux Diocésains de Caritas(BDC), de Développement(BDD) et des Œuvres Médicales (BDOM), les Comités Paroissiaux de Caritas-Développement(CPCD) et les Communautés Ecclésiales Vivantes de Base (CEVB).

  1. IX.       LES BUREAUX ET LEURS MANDATS

La Caritas-Développement Matadi comprend trois bureaux : Le Bureau Diocésain de Caritas (BDC), le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM) et le Bureau Diocésain de Développement (BDD).

Les mandats de ces trois bureaux, par rapport à la mission générale de la CD consistent à :

  1. A.     Dans le secteur de la solidarité et du partage :

Contribuer à :

-              la restauration de la dignité des hommes et des femmes victimes des catastrophes, des calamités, des conflits armés, interethniques et autres ainsi qu’à la réhabilitation de celle des indigents ;

-              la réhabilitation et la reconstruction de leurs communautés par l’accroissement de la charité et du partage ;

-              l’auto prise en charge individuelle et collective, selon les cas, des hommes et des femmes rendus vulnérables et/ou marginalisés suite aux conditions dans lesquelles les ont placés les catastrophes, les calamités, leurs familles, leurs communautés, les conflits, les maladies…

  1. B.     Dans le secteur de la santé :

Contribuer à l’amélioration des conditions socio–sanitaires de la population et des communautés locales dans le diocèse avec la participation, sans exclusive, de l’homme et de la femme créés à l’image de Dieu.

  1. C.     Dans le secteur du développement

Contribuer à l’amélioration durable des conditions socio économiques des populations et des communautés locales, sans exclusive, avec leur participation effective en vue de leur auto prise en charge.

  1. X.          OBJECTIFS DE LA CARITAS-DEVELOPPEMENT MATADI

A travers ses trois secteurs d’intervention, la CD poursuit les objectifs ci-après :

  1. A.     Dans le secteur de la solidarité et du partage :

-      assurer la prise en charge des besoins alimentaires, vestimentaires, d’abris, de soins de santé, de scolarisation, de protection civile / juridique des victimes des catastrophes, des conflits ainsi que des indigents en collaboration avec les services spécialisés du diocèse ;

-      assurer la réhabilitation, la reconstruction et l’équipement des infrastructures socio–économiques communautaires détruites et endommagées par les conflits, les calamités naturelles et autres,

-      assurer la réinsertion sociale, économique et professionnelle des indigents, des victimes des conflits et des catastrophes ;

-      sensibiliser les populations  sur la solidarité et le partage avec les personnes vulnérables et  indigentes, bref sur la restauration et l’appropriation de l’esprit Caritas par  l’Eglise et les communautés locales ;

-      réduire les causes immédiates prévisibles des catastrophes naturelles ou non et des conflits mettant en péril des vies humaines par l’éducation, le renforcement des capacités des comités paroissiaux de Caritas Développement et des partenaires à la base en matière de gestion des urgences humanitaires ainsi qu’en matière de  mise en place des mécanismes d’alerte et de  prévention des conflits ;

-      contribuer à la mise en réseau des organisations partenaires à tous les niveaux et participer à l’évaluation de leurs activités ;

-      renforcer les capacités des Comités Paroissiaux de Caritas-Développement (CPCD) et des populations à la base en vue de leur participation efficace dans la prise en charge individuelle et communautaire des problèmes humanitaires locaux par la formation, l’organisation et la structuration des initiatives ad hoc.

  1. B.     Dans le secteur de la santé :

-      réduire la malnutrition par la prise en charge des enfants mal nourris, la vulgarisation des règles de la bonne alimentation, l’accompagnement des ménages des enfants mal nourris dans les activités de production agropastorale, la mise en place des centres nutritionnels thérapeutiques et de supplémentation ;

-      assurer  le renforcement des compétences techniques du personnel de santé par la formation continue, les échanges d’expérience, les stages professionnels ;

-      assurer  la prise en charge médicale et psychosociale des victimes des traumatismes et des violences sexuelles à travers les centres ad hoc, la formation sur la détraumatisation, le genre et les responsabilités de l’homme et de la femme en matière de procréation ;

-      lutter contre le VIH/SIDA par l’approche multisectorielle, à travers la prévention, l’atténuation de l’impact et l’amélioration de la qualité de vie des PVV ;

-      assurer la réhabilitation et la construction des infrastructures sanitaires par la mobilisation des moyens nécessaires à cet effet et l’implication des populations bénéficiaires ;

-       assurer l’approvisionnement  des structures de santé en matériel médical  et en produits pharmaceutiques par la mobilisation des ressources, la mise en place des dépôts pharmaceutiques ;

-      assurer la  coordination des interventions de promotion des soins de santé primaires dans le diocèse ;

-      faciliter  l’approvisionnement en eau potable par l’aménagement des sources et des adductions d’eau potable en concertation avec le BDC et le BDD, tout en responsabilisant la population sur la maintenance des ouvrages posés ;

-      organiser la protection maternelle et infantile (P.M.I.) par l’organisation des consultations prénatales et l’éducation sur la planification familiale,

-      prévenir les maladies de l’enfance par la vaccination et l’éducation sanitaire ;

-      renforcer les capacités des Comités paroissiaux de Caritas Développement et des populations à la base en vue de leur participation efficace dans la prise en charge individuelle et communautaire des problèmes de santé par la formation, l’organisation et la structuration des initiatives ad hoc ;

-      contribuer à la mise en réseau des organisations partenaires à tous les niveaux et participer au suivi et  à l’évaluation de leurs activités ;

-      Contribuer à la promotion d’un environnement sain pour réduire les risques des maladies contagieuses et des épidémies, par l’éducation de la population à l’hygiène collective et individuelle, à l’assainissement du milieu de vie (habitat et environs).

 

  1. C.     Dans le secteur du développement :

-      promouvoir l’organisation et la structuration des populations et des groupements partenaires à la base ;

-      assurer le renforcement des capacités d’intervention et le développement organisationnel des Comités paroissiaux de Caritas Développement, des initiatives et des communautés locales partenaires ainsi que celui du BDD par l’accompagnement technique dans le diagnostic organisationnel, l’évaluation institutionnelle, la planification stratégique et la formation ;

-      assurer le développement des activités agricoles des populations et des communautés à la base à travers l’appui à la production, à la transformation, à la commercialisation, à l’écoulement et au stockage des produits agricoles ;

-      améliorer, au profit des pêcheurs se trouvant dans ce besoin, le rendement de la pêche et de la pisciculture par l’appui en intrants et en équipements de pêche de qualité ainsi que par la vulgarisation de la pisciculture ;

-      promouvoir, au profit des populations partenaires, l’élevage des animaux domestiques et l’augmentation  du rendement de cet élevage par la formation des éleveurs, la fourniture des intrants, des produits vétérinaires et la vulgarisation des techniques d’élevage ;

-      améliorer les conditions de l’habitat par la vulgarisation des techniques de production des matériaux  locaux de construction, l’organisation et la structuration des corps des métiers concernés, la facilitation de leur approvisionnement en équipement de travail et la formation professionnelle dans le secteur ;

-       promouvoir l’artisanat par la formation des artisans, la facilitation de leur accès aux équipements, aux matières premières, aux matériels et à des cadres de travail appropriés, l’appui à la commercialisation de leurs œuvres et ouvrages ainsi que par leur organisation et leur structuration ;

-      assurer l’aménagement des routes de desserte agricole par la formation des populations sur le cantonnage manuel, la technique de la haute intensité de la main d’œuvre, par la mise à leur disposition des outils de travail ainsi que par leur organisation en vue de la gestion de ces routes ;

-      promouvoir les technologies appropriées par la formation, la vulgarisation, la fourniture de matériels et d’équipement ;

-      assurer l’électrification des milieux ruraux par l’exploitation de l’énergie renouvelable et l’aménagement des infrastructures ad hoc notamment ;

-      promouvoir la protection et la  restauration de l’environnement par l’éducation à la sauvegarde de l’environnement, la lutte contre l’érosion, la réduction de la pression démographique sur les réserves naturelles, le reboisement, la lutte contre la pollution de l’environnement, l’amélioration des lois sur la protection de l’environnement… ;

-      contribuer à la mise en réseau des organisations partenaires à tous les niveaux et participer au suivi et  à l’évaluation de leurs activités ;

-      renforcer les capacités des Comités paroissiaux de Caritas Développement et des populations à la base en vue de leur participation efficace dans la prise en charge individuelle t communautaire de leurs problèmes d’auto-prise en charge socio-économique et de protection de l’environnement par la formation, l’organisation et la structuration des initiatives ad hoc.

  1. XI.       DOMAINES D’INTERVENTION DE LA CD

 La CD intervient dans les domaines ci-après :

a)      La Solidarité et le Partage :

-      l’assistance humanitaire en vivres et non vivres,

-      la prévention  et la gestion des catastrophes et des conflits,

-      la gestion et la transformation pacifique des conflits,

-      la réunification et la médiation familiale,

-      la réinsertion socio-économique et professionnelle des personnes vulnérables, marginalisées (veuves, enfants abandonnés, enfants de la rue, enfants dits sorciers, filles mères…) et des ex-combattants,

-      la prise en charge psychologique et médicale des victimes de traumatismes de toute sorte,

-      la scolarisation des orphelins du VIH/Sida, des enfants abandonnés et en situation difficile,

-      le renforcement des capacités du personnel,

-      le développement organisationnel,

-      la promotion des droits humains.

b)     La Santé :

-      les soins de santé préventifs et promotionnels,

-      les soins de santé curatifs,

-      la lutte contre le VIH/Sida,

-      l’approvisionnement en produits pharmaceutiques, en matériels et équipement médical,

-      le renforcement des capacités du personnel,

-      le développement organisationnel,

-      la gestion de l’information sanitaire,

-      la lutte contre les épidémies,

-      la construction des infrastructures sanitaires,

-      la prévention contre les maladies de l’enfance,

-      la prise en charge de la malnutrition,

-      l’assainissement du milieu,

-      la santé reproductrice.

c)      Le Développement :

-      l’organisation et la structuration des organisations et des communautés de base,

-      la sécurité alimentaire : l’agriculture, l’élevage, la pêche et la pisciculture,

-      l’apiculture,

-      l’artisanat,

-      l’habitat,

-      les activités génératrices de revenu,

-      le genre et le développement,

-      l’éducation des adultes

-      la protection et la restauration de l’environnement,

-      la sécurité alimentaire,

-      la lutte contre la pauvreté,

-      l’hydraulique, 

-      le renforcement des capacités,

-      la micro finance,

-      l’électrification rurale

-      l’épargne et le crédit

-      les activités génératrices de revenu 

-      les technologies appropriées

  1. XII.     BENEFICIAIRES DES INTERVENTIONS DE LA CD

Les bénéficiaires des interventions de la CD sont les hommes et les femmes créées à l’image de Dieu, sans exclusive, ainsi que leurs communautés et les organisations auxquelles elles appartiennent.

Cependant :

Le BDC, dans ses activités, s’occupera de manière spécifique :

-      des personnes vulnérables ou marginalisées telles que les enfants de la rue, les handicapés physiques (sourds muets, aveugles,….), les enfants dits sorciers, les veuves, les orphelins, les vieillards ;

-      des victimes des catastrophes ou  des calamités naturelles, des conflits armés ou non : les prisonniers de guerre, les femmes victimes de viols et de violences sexuelles du fait de la guerre ou non, les populations déplacées de guerre ou suite à des catastrophes naturelles ;

-      des organisations de base constituées par ces catégories sociales y compris les Comités paroissiaux de Caritas Développement.

Dans certains cas le BDC devra collaborer avec le BDOM et le BDD sur les besoins de ces catégories de personnes qui s’inscrivent dans leurs domaines d’intervention.

Le BDOM, dans ses activités, aura comme bénéficiaires :

-      les catégories sociales ci-dessus dans les aspects spécifiques de leurs besoins  qui relèvent de ses domaines d’intervention et notamment du secteur de la santé curative et préventive.

-      les formations sanitaires et les organisations de base autour des problèmes de santé (exemple ; les mutuelles de santé, les associations des diabétiques, les associations des donneurs bénévoles de sang…..), y compris les comités paroissiaux de Caritas Développement.

Dans bien des cas certains besoins de ces bénéficiaires  peuvent faire l’objet d’un travail en synergie entre ces trois services.

Le BDD s’occupera de manière spécifique des catégories suivantes :

-      les paysans agriculteurs,

-      les éleveurs,

-      les apiculteurs,

-      les pêcheurs,

-      les pisciculteurs,

-      les petits commerçants détaillants,

-      les creuseurs artisanaux des matières précieuses,

-      les filles mères sans assistance,

-      les artisans (menuisiers, charpentiers, maçons, ferrailleurs, forgerons, artistes sculpteurs, peintres, décorateurs…, cordonniers, boulangers, maroquiniers, tailleurs, potiers, vanniers, tanneurs, les métiers artisanaux en général….),

-      les organisations de développement à la base y compris les Comités paroissiaux de Caritas Développement.

  1. XIII.  ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA CD

Sur le plan organisationnel, la CD Matadi comprend les organes ci-dessous :

  • l’Evêque,
  • la Commission de Contrôle,
  • le Conseil de gestion tenant lieu de Conseil d’administration,
  • la Coordination,
  • les Bureaux diocésains de Caritas, de Développement et des Œuvres médicales,
  • les Comités paroissiaux de Caritas développement et
  • les Communautés Ecclésiales Vivantes de Base (CEVB)
  1. XIV.  COMITES PAROISSIAUX DE CARITAS-DEVELOPPEMENT

Identité des Comités paroissiaux de Caritas-Développement

Les Comités paroissiaux de Caritas-Développement sont des structures locales de Caritas – Développement à la base.

Ils sont le carrefour où les responsables paroissiaux, les représentants des Communautés Ecclésiales Vivantes de Base, des Comités de la pastorale sociale de l’église et ceux d’autres initiatives locales de promotion humaine peuvent discuter de leurs problèmes et des solutions ad hoc.

Rôles et responsabilités des CPCD

Les Comités paroissiaux de Caritas – Développement ont pour rôles, ceux qui suivent :

-      promouvoir et encourager, en concertation avec le Curé, les initiatives des populations à la base en matière de promotion humaine,

-      identifier les besoins des populations locales en matière de développement, de santé et d’intervention humanitaire,

-      sensibiliser les communautés locales par rapport aux problèmes de développement, de santé, de solidarité et du partage,

-      développer des plans stratégiques locaux et des programmes qui prennent en compte les besoins des populations locales en matière de développement, de santé et d’intervention humanitaire,

-      mobiliser localement les fonds nécessaires pour une participation effective des populations locales à l’amélioration de leurs conditions socio-économiques et à la durabilité de leurs projets,

-      organiser, au niveau des paroisses des campagnes de plaidoyer en collaboration avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales sur les problèmes locaux de développement, de santé et humanitaires,

-      collaborer avec la CD du diocèse et avec d’autres partenaires pouvant appuyer les initiatives envisagées,

-      suivre l’exécution des projets appuyés par la CD dans le diocèse.

Composition des Comités paroissiaux

Les Comités paroissiaux de Caritas – Développement sont constitués par des hommes et des femmes, adultes et jeunes, qui s’engagent à offrir leurs services pour le développement de leurs milieux de manière bénévole. Membres des Communautés Chrétiennes, ils sont élus par leurs paires à raison de 7 sur 11, les 4 autres (2 hommes et 2 femmes) devant être désignés par le Curé de la paroisse sur base des critères ci-dessous :

-      la qualification et la compétence dans l’un des secteurs d’intervention de la  CD,

-      la disponibilité,

-      l’acceptation du bénévolat,

-      l’honnêteté,

-      les capacités de communiquer et de mobiliser les autres.

Le nombre des membres d’un Comité paroissial de Caritas-Développement ne devrait pas dépasser 11 personnes.

Mandat des animateurs des CPDC

Le mandat des membres des Comités paroissiaux de CD est de trois ans ; il est renouvelable une fois dans les mêmes conditions que celui des membres du CA de la CD.

Organisation et fonctionnement du Comité paroissial

Le comité paroissial de Caritas-Développement doit :

-      disposer d’un bureau restreint de 5 personnes dont un(e)  Président(e), un(e) Vice-président(e), un(e) secrétaire et deux Conseillers. La constitution de ce bureau doit respecter le principe de l’équilibre du genre et de la complémentarité dans les qualifications et les compétences de ses membres,

-      se doter d’un règlement d’ordre intérieur,

-      d’un local mis à sa disposition par la paroisse.

Il rend compte de son travail auprès du Curé de la paroisse et de la CD du diocèse.

Les ressources des CPCD

Les ressources de Caritas-Développement proviennent de :

-      subventions en espèces ou en nature et de toutes les autres ressources autorisées par la loi et par l’Eglise,

-      sommes perçues en contrepartie des prestations fournies par le comité,

-      dons et legs.

  1. XV.     RESSOURCES DE LA CD

Les ressources de la CD sont constituées des avoirs de toutes natures : meubles, immeubles, sans autres restrictions que celles imposées par la loi. Les ressources de l’association proviennent de :

-      cotisations des CPCD.

-      dons, legs et cessions ;

-      valeurs des activités productives ;

-      collectes,  Fonds de Solidarité,  Journées Caritas et/ou mobilisation décidées par le CA ;

-      subventions en espèces ou en nature qui pourraient lui être accordées par les pouvoirs publics ou par les organisations non gouvernementales locales ou étrangères et toutes les ressources autorisées par la loi et par l’Eglise,

-      sommes perçues en contrepartie des prestations fournies par la structure,

-      les ressources créées à titre exceptionnel et, s’il y a lieu, avec l’agrément de l’autorité compétente.

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